L’article de notre rédacteur en chef Didier Mathy (« Formations + stages = formatage ?, page 10, n° 522) n’a pas laissé nos lecteurs indifférents. Nous publions ci-dessous de larges extraits du courrier d’un de nos lecteurs.

« J’apprends dans votre numéro de septembre que Lyon deviendrait le nouveau centre de l’université du notariat. J’allais à Jouy-en-Josas. J’ai participé à la première université et j’ai suivi, chaque année, les progrès de cette organisation. Franchement, je suis plutôt fan de cette initiative. Le fait d’être loin de l’étude, loin du domicile, me paraît favoriser la concentration pour retirer le meilleur des formations suivies. Avis tout personnel, bien sûr ! Alors, quand j’ai lu l’article de Didier Mathy, je me suis dit qu’il avait décidé de faire de la provocation ! En revanche, comme lui, je me suis souvent interrogé sur la possibilité d’une formation donnée par vidéo-conférence à la chambre ou le biais d’internet dans chaque étude. Il faudrait étudier cette possibilité et soumettre une organisation avec un devis au CSN en vue d’avancer un peu… On pourrait imaginer qu’un professeur très connu, intervenant à l’université de Lyon, soit filmé et retransmis à toutes les chambres qui le souhaitent pour un cours exceptionnel d’un jour ou deux… Quant à ressortir d’une séance de formation en ayant l’impression d’avoir perdu son temps, cela n’arrive que si le conférencier est mauvais. À ce sujet, j’ai trop souvent remarqué (notamment avec les conférenciers du Cridon) que les notaires n’osent pas donner un avis honnête et donc négatif lorsque c’est le cas. Les confrères habitués aux règles de bienséance et au parler correct, peureux et craintifs, respectueux de la hiérarchie, ne s’expriment librement que très rarement. C’est dommage… »