Quand on dit « Kilimandjaro », on pense à la célèbre chanson de Pascal Danel et on imagine le « blanc manteau de neige » de cette montagne emblématique située au nord-est de la Tanzanie. Pour François Granier, notaire associé à Montpellier, ce mot évoque bien plus. Il y a un an à peine, il relevait le défi lancé par un ami (1) et, avec Jean-Marc Cabanes-Gelly, son ami et confrère montpelliérain, il grimpait au sommet du Kilimandjaro. 7 jours de marche pour un petit moment d’éternité…

 

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C’est avec modestie que François Granier raconte son ascension du Kilimandjaro. « Il faut avoir une bonne constitution, mais cela ne demande pas d’être particulièrement sportif » lâche-t-il en souriant. A l’écouter, on aurait presque l’impression qu’escalader les quelques 5 895 mètres du Kilimandjaro est à la portée de tout le monde. Notre montpelliérain avoue d’ailleurs ne pas avoir suivi d’entraînement spécifique. « 3 mois avant de partir, je me suis juste efforcé d’aller courir une petite heure par semaine.

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En fait, je n’étais pas inquiet par l’aspect physique, j’appréhendais surtout le manque d’hygiène et le froid » nous confie-t-il. Et pour cause ! Sur le Kilimandjaro, les variations climatiques sont énormes et les nuits très froides : au sommet de la montagne, les températures tombent facilement à -20, voire – 30 lorsqu’il y a du vent. Pendant les 7 jours de marche (le séjour durera 10 jours en tout), il faut également s’acclimater à l’altitude (le mal des montagnes frappe un grimpeur sur quatre), ce qui n’est pas une mince affaire ! Sur le plan pratique, l’ascension s’est faite en équipe. « Nous étions un groupe de 6 marcheurs, parmi lesquels mon ami et confrère Jean-Marc Cabanes-Gelly (Montpellier). Nous étions accompagnés par 3 guides et 25 porteurs, ce qui est la règle en la matière. Nous marchions en moyenne 5 heures par jour, à l’exception du dernier jour où nous avons marché pendant 14 heures, dont une bonne partie de nuit ! ». Un ultime effort auquel François Granier nous dit s’être préparé « comme un torero avant d’entrer dans l’arène ». « La nuit était très froide, mais on y voyait bien car c’était la pleine lune. Nous avions un rythme soutenu et il fallait penser à s’hydrater tous les quarts d’heure. Nous avons été récompensés de nos efforts car nous sommes arrivés en haut du Kilimandjaro quelques minutes avant le lever du soleil. C’était merveilleux ! ». Mais déjà, François Granier se rêve en haut d’autres sommets. Dans quelques semaines, il se rendra avec Jean-Marc Cabanes-Gelly et Pascal Desmiers de Chenon en Equateur. Objectif : vivre un moment d’exception entre amis, aller encore plus haut et faire l’ascension du Coto Pacsi (5897 mètres d’altitude). A suivre !

 

1. Il s’agit de Pascal Desmiers de Chenon, directeur régional des Archives généalogiques Coutot-Roehrig à Montpellier et instigateur du projet.