Pour rester crédible, celui qui prône la remise en question doit s’appliquer la règle à lui-même. Et Notariat 2000 n’y échappe pas !…

Informer, intéresser, interpeller (les 3 « i »), tels sont nos objectifs. Y demeurons-nous toujours fidèles ? N’aurions-nous pas parfois un peu dérapé ? Où est passé « l’ordre libertaire » de Michel Onfray dont parle notre ami Jean-Paul Gayot dans son article page 18 et qui devrait sans cesse s’appliquer dans nos colonnes ?
En lisant Notariat 2000, notre abonné se dit-il : « tiens, j’ai appris quelque chose » ou « c’est une problématique intéressante à laquelle je n’avais pas pensé » ou bien encore « ah oui, c’est vrai, je pourrais prendre exemple » ou pourquoi pas : « je ne suis pas d’accord et je vais m’exprimer » ? Si chacun de nos lecteurs se pose l’une de ces questions, alors nous sommes sur la bonne voie. Si ce n’est pas le cas, il y a problème.

Confrontés comme tous les organismes de presse à la chute de nos réabonnements, nous avons logiquement incriminé l’évolution du marché de la presse écrite, la crise, la nouvelle « ère »…  Mais, peut-être, avons-nous aussi manqué de vigilance, en laissant dériver les principes fondant notre ligne éditoriale : pragmatisme et propositions constructives qui doivent demeurer les principaux ingrédients de la revue. Avec ce numéro traitant d’un sujet hautement sensible en ces temps difficiles, celui de la péréquation, nous pensons être en phase avec nos principes fondateurs.

Même si « l’enfer est pavé de bonnes intentions », faisons comme les élèves qui ont repris le chemin de l’école, remettons-nous au travail avec courage et détermination !
Alors, bonne rentrée à nous tous aussi !