J’ai fait un rêve…
Ayant repris des études de médecine et les ayant brillamment réussies, j’avais trouvé ma spécialisation et j’avais décidé de devenir « Notairologiste », c’est-à-dire médecin spécialiste des maladies des notaires.
Ma clientèle, forte de quelque 9 000 patients, fut très vite constituée. Mes premières consultations concernèrent essentiellement des maux incurables et souvent endémiques à la profession telles les grosses têtes ou les chevilles qui enflent.
À force de recherches et de soins intensifs, je parvins progressivement, et avec un taux de rémission largement au-dessus de la moyenne, à réduire les nombreux cas de réunionite aigüe, malgré les complications liées à cette affection, souvent occasionnées par un onanisme cérébral effréné. Mes diagnostics tombaient toujours pile lorsqu’il s’agissait « d’hésitalgie chronique ». Je pus même identifier le foyer de cette maladie au sein de certains CRIDON.
J’avais peu de cas de « flemmatites persistantes » à traiter, encore que statistiquement, ce mal se retrouvait en plus grande proportion dans les grandes villes (surtout à Paris).
Mes guérisons étaient devenues tellement spectaculaires et notoires que je finis par soigner des avocats.
Puis vint un jour où je me trouvai incapable, mis à part l’euthanasie, de soigner l’un d’entre eux venu me consulter pour le mal qui sévit le plus dans cette profession : le syndrôme d’Iznogoud*.
Et je me suis réveillé…
*Iznogoud : Célèbre personnage de BD qui veut être Calife à la place du Calife…