Injonctions de Bruxelles, offensive des avocats, réforme du tarif, loi Alur, le tout sur fond de crise immobilière, donc de forte baisse des produits : incontestablement, le notariat est sous pression.

Plus que jamais, la profession, pour faire face à cet ensemble de dangers et de défis, doit remettre en cause ses habitudes de confort intellectuel et matériel.
En sera-t-elle capable ? Et si oui, fera-t-elle les bons choix ?

S’arcbouter sur son pré carré, défendre pied à pied des positions que la modernité rend parfois caduques ou contournables (cf. le syndrome de la ligne Maginot), ou au contraire devenir une force de proposition créatrice, innovante et en phase avec son siècle ?
Avoir la capacité de se remettre en question, sans rester adossé à des habitudes, à des certitudes, ou à des postulats, notamment qu’il ne saurait y avoir de vérité, de pensée ou d’actions novatrices hors celles révélées ou imposées par les sphères et instances officielles (Real, portail, logiciels d’expertise, sites, etc.).

La tenue des assemblées générales de mai devrait être une bonne occasion de se faire entendre par ceux qui pensent que tout n’est pas merveilleux au royaume notarial. Et que demeurent des pistes de progrès pour les hommes de bonne volonté, et d’imagination…