Gros coup de blues chez les stagiaires en quête d’une étude susceptible de les accueillir…

 

Une nouvelle lettre de candidature, un autre CV… Un envoi de plus et plein d’espoir au bout de l’enveloppe. C’est le dernier envoi par La Poste que je fais. La prochaine fois, ce sera par mail car c’est bien plus économique ! Certes, « la situation n’est pas pire qu’ailleurs » me direz-vous. Oui, c’est vrai. C’est un signe des temps. La société est de plus en plus dure et l’indifférence est la règle.

Seulement voilà, quand on est jeune stagiaire, on attend parfois de la profession un peu plus d’écoute et de considération. D’où mon coup de gueule !

 

En postulant pour un stage ou pour un poste, les collaborateurs n’aspirent pas à adhérer à un « fan club vaguement notarial » ; ils ne cherchent ni gadget, ni relations superficielles. Tous ont pour objectifs :

- De trouver une « vraie » structure, susceptible de les épanouir professionnellement
- D’avoir un maître de stage qui leur transmettra son savoir faire et sa passion pour un métier à part.

 

Mais voilà, en cette période de crise, il devient plus aisé de trouver une aiguille dans une meule de foin… qu’un emploi. Résultats : les espoirs s’amenuisent et le doute s’insinue, sournoisement. « Et si je quittais purement et simplement la profession ? »

L’enjeu est de taille pour le notariat. Le CSN l’a bien compris. Il a d’ailleurs récemment diffusé une circulaire incitant à l’embauche de stagiaires. Et pour cause ! En n’embauchant pas de collaborateurs, la profession prend le risque de laisser ses jeunes rejoindre le camp de ses amis « avocats », voire de se transformer en machine à produire ses propres ennemis. Bien entendu, il n’est pas question d’intégrer tous les collaborateurs à la recherche de stage, mais chaque candidature ne mérite-t-elle pas un peu plus d’attention ? Le moteur principal de toute entreprise – donc de toute étude ! – réside surtout dans ses forces vives. C’est dire toute l’importance des collaborateurs qui y travaillent !