« Économie d’énergie »

Notre profession est-elle partie prenante dans les économies d’énergie ? Il est permis d’en douter. Prenons nos actes : leur longueur se justifie-t-elle, autrement que par le souci de nous abriter sous le plus grand parapluie possible ? Les annexes ont-elles besoin d’être aussi longues ? C’est le cas de la note de syndic, dont le nombre de pages a considérablement augmenté pour un résultat dont l’intérêt reste à démontrer. Et que dire de tous les certificats, diagnostics et attestations de certificateurs ? Enfin, la moindre modification de nos actes nécessite généralement leur réédition complète, même si l’on n’a modifié que deux lignes. Ne peut-on faire mieux ? Mais la protection de l’environnement n’est sans doute pas notre souci majeur…

 

Info au top

Notre profession pêche quelquefois par l’information fournie au grand public. Il n’est pas rare qu’on nous contacte pour connaître, préalablement à une opération, les “frais de notaire”. Nous prenons alors le barème rapide afin de fournir une information approximative et souvent incomplète. Pourquoi ne pas renvoyer vers le site www.paris.notaires.fr. En plus de l’estimation du coût de l’acte, les différents postes y sont parfaitement détaillés.Voilà de la belle information, à conseiller sans modération et à faire figurer dans nos favoris !

 

Mainlevée

Il y a encore peu de temps, beaucoup d’études mettaient de côté les mainlevées, dans l’attente de pouvoir les rédiger. Aujourd’hui, nous n’avons plus d’excuses : il suffit d’incorporer le bordereau et l’énonciation des délégations de pouvoirs en chaîne a disparu (mais les mettait-on toutes ?). Reste à savoir si la baisse des honoraires va réellement accélérer la régularisation des mainlevées, ou, au contraire, augmenter la taille de la pile “en attente de régularisation”. En tout cas, dans l’esprit du public, l’idée (entretenue peut-être par les banques) que la mainlevée “coûte cher” a encore de beaux jours ! La solution serait peut-être que les conservateurs puissent radier sur une simple attestation de la banque ?

 

Le BTS en question

La réforme de l’enseignement professionnel et la mise en place d’un BTS “juridique” sont d’actualité. L’intention est louable et la réforme nécessaire sur plusieurs points. Mais cela passe-t-il obligatoirement par un BTS ? Il n’est qu’à regarder ce qu’ils sont devenus au fil du temps : une étape supplémentaire dans un parcours professionnel qui ne débouche souvent sur rien et implique ensuite des formations spécifiques… Le BTS prendra-t-il bientôt la place du BAC, repoussant de 2 années supplémentaires l’entrée dans la vie active ?