Nous publions ci-dessous les voeux du Président du CSN…
« Mes chers confrères, Voici le jour de l’An. Sous la froide coupole de son observatoire, l’astronome épris de rigueur fiche un jalon dans le temps. L’enfant qui s’endort dans les bras de son ours en peluche rêve de conquêtes fabuleuses. L’homme mûr et réfléchi, dont le notaire est le symbole, mesure le chemin parcouru et scrute l’avenir. Et votre Président s’interroge sur les destinées du notariat. Bien des difficultés, certes, nous attendent. Mais, si l’on analyse d’antérieurs bilans, pas davantage que par le passé. Il nous appartient d’être vigilants ; d’être unis surtout. Notre force et notre efficience dépendent de notre discipline et de notre cohésion. D’importants projets de réforme ont été soigneusement étudiés et sont soumis à l’approbation des Pouvoirs publics. Nous pouvons fermement espérer que certains d’entre eux deviendront prochainement réalité. Notre intérêt professionnel est en jeu. L’intérêt général aussi. Ce soir, ma pensée va vers chacun de vous, notaires des villes et des campagnes, qui êtes l’une des plus solides armatures sociales de ce pays. Selon une tradition séculaire, vous demeurez les conseillers des familles. Mais techniques et structures se métamorphosent rapidement. Les règles de droit suivent l’évolution. À la charnière de leur application pratique, vous êtes des témoins permanents et des observateurs attentifs. Désormais, par l’objectivité et l’ampleur croissante de vos travaux désintéressés, vous êtes appelés à aider et préparer le travail du législateur. Déjà la voie est largement tracée. Elle ouvre à notre profession des perspectives de progrès, de confiance et de longue stabilité. Je vous apporte, mes chers confrères, l’assurance de l’entier dévouement du Conseil Supérieur du Notariat et je forme mes meilleurs vœux de bonheur et de prospérité pour vous tous, pour vos familles et pour vos collaborateurs ».
NDLR : Non, il ne s’agit pas des voeux du Président Dejoie, mais de ceux du 31 décembre 1962 de Me Edmond Collot, président à l’époque du CSN. A été supprimé le passage sur le drame algérien qui révélait l’époque, mais il faut bien reconnaître que ce type de vœux reste d’actualité en 2005/2006 !…