De Commission Darrois en grippe A, de proposition Blanc en faillite de Mnémosyne, les informations pleuvent, vérifiées ou non, toutes plus inquiétantes et de plus en plus sensationnelles…
Une vraie tempête, un maelstrom de brèves brûlantes et peut-être fausses, nous submerge…
Et pourtant il faut tenir bon la barre !
Coquille de noix ou “insubmersible” (type Titanic), chaque notaire est seul responsable du sort de son embarcation et de la bonne fin de sa mission… Mais comment savoir quels sont les bons choix lorsqu’on est coupé du monde ? L’horizon est troublé, faut-il en déduire qu’il n’y a plus d’espoir ? Sûrement pas !
Mark Twain disait “la catastrophe qui finit par arriver n’est jamais celle à laquelle on s’est préparé”…
Il en résulte, tout à fait clairement, qu’il est inutile de se préparer à ce que l’on croit être une catastrophe inévitable ; ce ne serait qu’énergie gâchée, perte de temps.
C’est pourtant ce que la profession fait depuis des années, en acceptant tout, de crainte de perdre ce qu’elle croit lui être indispensable…
Silence, discrétion, obéissance, unité, télé@ctes… Tout ça pour quoi ? Montre-toi que je t’entende !
Prisonniers de notre statut, ne risquons-nous pas de mourir étouffés ? Et si chacun de nous se disait enfin “je ne suis pas un numéro CRPCEN, je suis un notaire libre !”