J’ai fait un rêve…

 

J’étais le dirigeant d’une société financière de participation libérale qui regroupait 387 offices notariaux, 218 cabinets d’avocats, 57 études d’huissiers, 17 études de commissaires priseurs.

J’avais bien sûr négocié mon logement de fonction quai Voltaire, ma Jaguar avec chauffeur et mon Aston Martin pour les week-ends, un salaire annuel brut de 1 879 635 euros, outre une enveloppe de frais de représentation de 439 000 euros.

En cas de bénéfices, je disposais chaque année d’actions gratuites pour 642 000 euros et de droit d’achat d’actions à moitié prix.

Mon travail consistait à gérer une horde de directeurs généraux, sous-directeurs, et autres cadres qui trimaient 80 heures par semaine, alors que j’arrivais au bureau à 10 h 30 et en repartais à 16 h 30, le tout entrecoupé d’un déjeuner d’affaires.

J’allais bientôt prendre ma retraite et enfin pouvoir toucher mon parachute doré équivalent à 5 fois mon dernier salaire annuel…

Et je me suis réveillé.