Notre numéro de novembre n’a pas été du goût de tous nos lecteurs. L’un d’eux, notaire dans le Nord, réagit…
« J’ai lu attentivement Notariat 2000 de novembre 2005. Après plusieurs lectures, j’ai eu l’impression de lire une revue notariale auto trotskiste qui veut se démolir au profit de je ne sais qui, je ne sais quoi. Le notariat est une activité humaine pratiquée par des notaires, certes plus ou moins compétents, mais honnêtes et des collaborateurs dévoués, le tout dans un contexte de mouvance législative constante, une insécurité juridique et fiscale, et le tout dans un climat à « l’américaine ». Néanmoins, nous faisons face : nos clients sont là pour en témoigner et la concurrence, tant interne au notariat qu’externe, motive les notaires et leurs collaborateurs à plus de disponibilité et de compétence. De même, nos inspecteurs sont des notaires honnêtes et compétents qui ont sans doute été confrontés aux mêmes difficultés que celles qui leur sont soumises, ce qui peut parfois les faire paraître compatissants, mais jamais malhonnêtes au point de cacher des irrégularités fondamentales. Arrêtez donc de mettre le feu partout : vous ne savez pas qui vous lit, ni comment vos commentaires seront interprétés, avec plus ou moins de sincérité. Ne jetez pas l’anathème sur votre profession. Si elle ne vous plaît plus, quittez la. Restez simple, constructif et optimiste et ne culpabilisez pas les notaires de France en étant otage d’une revue ou d’un groupe de pression. Je ne sais pas ce qu’il faut faire pour améliorer l’existant mais je fais entièrement confiance en nos instances qui, en toute efficacité et discrétion, ont fait leur devoir et, à ne pas douter, continueront à le faire. »