« On nous cache tout, on (ne) nous dit rien… » chantait Jacques Dutronc, un peu avant Léo Ferré qui proclamait « Comme si je vous disais… »(sous-entendu : « des choses qu’on ne peut pas dire ») dans « Le Conditionnel de variété ». Alors, sans chanter, que dire ?

 

Et si on se disait tout ? Oui, l’idée est alléchante, mais « tout », c’est quoi ? Car il ne faudrait pas pour autant tomber dans le travers qui, sous prétexte de tout dire, reviendrait à dire n’importe quoi ! Nous n’en serions pas capables. En tout cas, Notariat 2000 est bien la preuve qu’on peut tout dire sans dire n’importe quoi.

Mais les paroles s’envolent et, seuls, les écrits restent, nous sommes bien placés pour le savoir. C’est pourquoi nos colonnes relayent typographiquement les paroles de nos rédacteurs à travers leurs articles, tout autant que les vôtres, amis lecteurs, à travers les enquêtes et les publications de vos réactions.

Vous pourrez ainsi constater, à travers la diversité et la sagacité des contributeurs de cette revue, que nous ne pratiquons pas la « plume de bois », version écrite de la langue du même nom… De nombreux sujets sensibles y sont traités, sous différentes formes, sérieuses ou humoristiques, mais toujours sincères et utiles.

« Avant de dire quelque chose, pose-toi trois questions, nous dit le Sage. Est-ce utile à celui qui t’écoute ? Est-ce utile à celui dont tu parles ? Est-ce utile à toi-même ? Si aucune de ces trois questions ne trouve une réponse positive, alors tais-toi ! ».

 

À Notariat 2000, nous avons fait nôtre ce précepte que nous nous efforçons de respecter… en regrettant, parfois, que d’autres n’en fassent pas toujours de même.