J’ai fait un rêve…

 

Je présidais ce qu’il est convenu d’appeler « une structure volontaire du notariat ». Fort de 3 745 adhérents, j’étais entendu dans tous les milieux comme un prophète. Le Président du CSN, le garde des Sceaux et même le Premier Ministre me consultaient plusieurs fois par semaine. Les sponsors redoublaient d’astuce et de stratégie pour avoir le droit de me subventionner. Les membres de ma structure se battaient pour assister à nos congrès et je devais refuser plus de 1 000 personnes chaque année. Les réunions mensuelles de mon conseil d’administration et les assemblées générales prouvaient la réelle amitié et les liens qui unissaient les membres de cette structure.

Je veillais à maintenir le sens de l’humour, celui de l’autocritique et de l’autodérision.

Brusquement le réveil a sonné.

Et je me suis réveillé…