« L’absurde est la notion essentielle et la première vérité »

(Albert Camus)

 

Souvenez-vous des boissons chocolatées qui ont fait le régal de nos petits déjeuners ou de nos 4 heures. Le slogan « Y’a bon Banania » était sur toutes les lèvres. Il est aujourd’hui devenu « politiquement incorrect », voire pénalement condamnable avec son relent de racisme. Qui « l’eut cru lustucru » ! Attention donc à votre communication, vous risquez gros !

 

J’écris ces lignes lors de la « journée de la femme »…

Il paraît qu’à l’époque (c’est pas moi qui le dis, mais Coluche), elles achetaient la lessive OMO qui lavait « plus blanc que blanc », PERSIL qui empêchait la crasse de se re-déposer (!?) ou encore refusaient deux barils de lessive pour conserver leur baril d’ARIEL… Incroyable ! Avec les années 70-80, les boîtes de pub ont explosé comme les budgets. M. Teisseire, des sirops du même nom, me racontait que ses cadres s’étaient laissé persuader que le clip devait être tourné à Tahiti pour… la lumière ! Partout, on parlait de la « pub », au cinéma avec Jean Yann dans « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » comme à la télé avec l’émission Culture pub. C’était les années pub… Au 21e siècle, nous voilà à l’ère de la communication ! D’où ce p’tit voyage en absurdie (1) à la manière de l’humoriste belge Stéphane De Groodt…

 

« Tout commence par une visite à notre rédacteur en chef Didier Mathy. Le slogan serait < Chez Mathy c’est le paradis >.  Pourquoi ? Car l’étude est proche de l’église et comme l’église n’est pas au milieu du village, je me suis égaré au mauvais endroit. Le « Père SIL » (anti-redéposition ) m’invite à quitter les lieux et me guide jusqu’à l’étude de Didier, dédié au notariat. Je lui demande à notre père (rédac chef) qui est soucieux, si sa position de « père-équation » n’est pas un mauvais calcul ? Il me dit avoir mal aux reins, mais après réflexion et, dans le silence « mathy nal », chaussant ses lunettes « dernier Christ », il me confesse ne pas être inquiet car après l’entretien de 2 000 (mots) dans notre revue, il n’y a plus de « Duny de justice ». Je vois alors notre souverain pensif, car nous avons évité les sujets qui fâchent tels que ceux relatifs aux finances. Notre général en chef nous a donné une leçon de confiance… < Ne vous inquiétez pas : ces notaires si on les écoutait ! […] Mais laissez-moi faire, faites-moi confiance […] > (Claude Simon, Le Vent)… Valérie Ah la la, tu nous as fait peur. En même temps, poser des questions pas très catholiques, c’est un peu l’abbé à ba du journalisme, non ?! Elle me confie que notre général mettra un point cardinal à organiser sa succession avant de rejoindre la résidence, là où les prélats se prélassent. Ben oui, « à prélat pluie le beau temps ». Nous croyions qu’il irait au couvent, eh bien non, il refuse d’aller dans un mona se taire. Avant de partir, Jean avoue qu’à l’issue de son pontificat, il sera simplement un homme parmi les hommes (les femmes aussi) redevenant Jean le bon. Me voilà  » bain mari « . Comprenant que la messe est dite, Val repart par monts et par vaux pour rejoindre la pompe à doux, car elle n’habite pas l’apôtre à côté« .

 

1. Pardon à notre Président, à ma directrice, à Didier mon rédac’chef, à Valérie, à la famille notariale et à notre Saint Père !