C’est bien connu, « 100 fois sur le métier, il faut remettre son ouvrage ». Forts de ce principe, nous avons eu envie de savoir ce que vous pensiez de Notariat 2000, histoire de lever un peu le nez du guidon et de mieux coller à vos attentes. Résultats de notre enquête…

« Continuez, ne changez rien ! »

 

Comme Me Maitrot (Somme), vous avez été nombreux à nous faire part du plaisir que vous avez à nous lire, même si une petite minorité nous tire gentiment les oreilles en nous trouvant la critique facile. « Merci de souligner ce qui marche également » écrit Me Guibert (Loire). À l’arrivée, c’est un 15 sur 20 (15,10 exactement) que vous nous avez attribués pour la 3e année consécutive. Pourquoi ? Parce que, généralement, nos sujets vous interpellent et vous intéressent (48%), qu’après avoir lu la revue, vous avez souvent le sentiment d’être mieux informés (41%) et qu’en règle générale, vous passez un bon moment en notre compagnie. Ouf !…

 

Informative et drôle

Le compliment est joli ! Pour la majorité de notre panel d’abonnés, Notariat 2000 est une revue informative et drôle ! Fidèle à sa réputation de « poil à gratter de la profession », notre revue a pour certains un vague air de famille avec « Le Canard enchaîné » (waouh !). C’est notamment le cas, lorsque, à l’instar de son illustre confrère du mercredi, Notariat 2000 jette le pavé dans la mare en menant l’enquête. Insolente à point, impertinente et pertinente à souhait, la revue est définie comme « essentielle » par Me Sudre (Gironde) et « nécessaire » par Me Atlas (Morbihan). Elle est également perçue par 95% de notre panel (les 5% restants sont sans opinion) comme une véritable tribune libre du notariat. À noter : pour 88% de nos lecteurs, il y a suffisamment d’humour dans les colonnes de Notariat 2000. 10% aimerait que nous passions au cran au-dessus…

 

De A à Z

76% de nos lecteurs lisent entièrement Notariat 2000, même si en matière de rubriques ou d’auteurs, chacun a ses références et ses préférences. Nos rédacteurs en chef Jean-Marie Celer et Jean-Claude Bigot se taillent la part du lion : notre panel salue à de nombreuses reprises la qualité et la pertinence de leurs propos. Les brèves (Les p’tites brèves de Dominique (Devos), les Pieds dans l’plat, les échos et nouvelles…) sont également très appréciées. Enfin, 4 ans après sa suppression, la BD est toujours très controversée puisqu’une poignée d’irréductibles continue à solliciter le retour de la nymphette tandis qu’une frange de nos lecteurs nous félicite, haut et fort, de ne plus publier les aventures d’Anatole Nonyme et d’Auguste Niversaire en pages centrales. On ne peut décidément pas plaire à tout le monde…

 

En quête d’enquêtes

Nos lecteurs aiment nos enquêtes puisque vous êtes 97% à en redemander ! Parmi les thèmes les plus appréciés, on retrouve notre incontournable enquête sur les logiciels et l’informatique (la prochaine paraîtra dans notre numéro d’octobre !), celle sur la négociation immobilière, mais aussi notre enquête sur les congrès et celle sur les Chambres. Vous avez également aimé nos dossiers sur la qualité, le management et la création d’office. En revanche, il semblerait que l’enquête sur les sanctions disciplinaires n’ait pas été du goût de tout le monde. Bons joueurs, vous nous soufflez quelques idées d’enquête que vous aimeriez nous voir mener. Parmi celles-ci, retenons une enquête sur l’article 4, les cotisations professionnelles (avec leurs différences selon les départements et les Conseils régionaux), l’entente entre les associés, la confraternité, le statut des notaires dans les autres pays. Enfin, certains, comme Me Reeb, notaire à Grandvilliers, sont plus réservés quant à l’intérêt des enquêtes : « le nombre de réponses reçues me semble insuffisant, écrit-il, pour que le reflet de ces enquêtes révèle vraiment la profession ». L’occasion pour nous de rappeler qu’en effet, nos sondages ne sont pas exhaustifs, mais qu’ils sont toutefois révélateurs d’une certaine mouvance…

 

Repères La revue Notariat 2000 est une revue indépendante d’informations et d’opinions. Créée en 1973 par Louis Reillier, notaire à Pompadour en Corrèze, la revue est aujourd’hui animée par une équipe de notaires rédacteurs bénévoles, âgés de 25 à 75 ans, qui n’hésitent pas à « secouer le cocotier » lorsqu’il s’agit de mieux servir une profession qui leur est chère. La revue est uniquement envoyée sur abonnement, elle a également un site internet : http://www.notariat2000.com.

 

NDLR : cette enquête a été réalisée en mai et juin 2006 auprès d’un panel de 357 notaires abonnés à la revue.