Nous publions ci-dessous un extrait de « La science parfaite des notaires ou le parfait notaire » de F.B. de Visme (Paris, chez Babuty Fils. 1752), paru dans un récent bulletin de la société archéologique et historique du Limousin. Il y est question des sources du savoir des notaires limousins au 18e siècle. Une leçon d’histoire riche en enseignement !

 

« La profession de notaire est d’une étendue immense, puisqu’à proprement parler, il n’y a point d’affaire qui ne puisse être de son ressort, ni de personnes qui n’en éprouvent tous les jours la nécessité. Mais si sa vaste étendue fait son éloge, on ne saurait disconvenir qu’elle n’en fasse aussi la difficulté : l’emploi de dépositaire de la confiance de tout le monde, demande des qualités extraordinaires dans celui qui l’exerce. Il est assez difficile d’avoir de si grandes et de si fréquentes liaisons avec le public, sans courir souvent le risque de lui nuire. Ainsi, la probité qui doit être le caractère essentiel de tous les hommes et qui suffit dans quelques-uns des emplois de la vie civile, n’est pas suffisante chez un notaire : peut-être ne serait-elle pour lui qu’une qualité stérile, si elle n’était éclairée par la science ».

 

NDLR : Cet extrait devrait être tiré à 60 millions d’exemplaires et être envoyé par le CSN à tous les Français, avec un tirage à part, luxe, pour le Président Sarkosy.