
Ceux qui sont membres d’un réseau…
L’indice de satisfaction est au plus haut puisque 100 % d’entre eux sont satisfaits de leur réseau. Les raisons qui les ont poussés à adhérer sont diverses. Ainsi, ce notaire parisien est membre du réseau Freshfieds Brukhams Deringer (avocats) car ce dernier a une participation au capital. Son confrère du 8e arrondissement a, pour sa part, adhéré au réseau Notel et Pharmétude, pour « améliorer ses connaissances ». Grégoire Bauchy (Loiret) qui appartient au réseau Notexpert, y voit quant à lui un moyen de faire valoir sa connaissance du marché immobilier auprès de la clientèle et des professionnels, et de la partager avec ses confrères. Dans la majorité des cas, le réseau permet de dynamiser le travail du notaire. Et puis, comme l’écrit Laurence Briday (Loiret), « l’union fait la force » !
Ceux qui n’appartiennent pas à un réseau…
La grande majorité des notaires interrogés n’appartient pas à un réseau, mais 79 % d’entre eux y ont recours et en sont satisfaits. C’est le cas de Jean-Marie Henri (Cantal) et de Guillaume Cauët (Indre) qui ont eu recours à Pharmétude, mais aussi de Grégory Betta qui a sollicité les services du Groupe Monassier. En revanche, Edith Brillant (Orne) nous dit avoir quitté Fidroit faute de pouvoir supporter « la prédominance des permanents sur les associés ».
Le palmarès des réseaux… À la question « Quels réseaux connaissez-vous ? », notre panel cite Monassier (38 %), Pharmétude (29 %), Notel (17 %) et Jurisvin (10 %). Les autres réseaux (Notexpert, Transcommerce…) sont cités par 6 % des notaires interrogés.
D’autres réseaux ?
Notre panel estime très majoritairement (94 %) que la politique de réseau n’est pas suffisamment lisible et encouragée. Pour certains, comme Philippe Laveix, fondateur et président de Jurisvin, il faudrait créer d’autres types de réseau « sur des thèmes précis et accessoires à notre profession afin de pouvoir s’appuyer sur des spécialistes ». Un peu partout, les idées fusent ! Jean-Paul Brom (Haut Rhin) souhaiterait la création d’un réseau de gestion de patrimoine, Edith Brillant (Orne) d’un de négo, Eric Vuillemin (Aube) prône un réseau des collectivités locales, Laurence Briday (Loiret) aimerait qu’on encourage l’interprofessionnalité (avocats, experts-comptables…) tandis que Grégory Betta (Bouches-du-Rhône) se plaît à imaginer l’émergence d’un réseau des créateurs d’offices !
Un réseau pour quoi faire ?
Le réseau a vocation à développer une culture commune, identifiable sur le marché, à apporter une complémentarité des compétences et à permettre un échange de dossiers. « C’est la mise en commun des moyens en vue de permettre au notariat de conserver, voire de gagner des parts de marché » explique Eric Vuillemin. Pour relever ce challenge, il est important que le réseau soit structuré, composé de membres volontaires et dynamiques, et qu’il soit ouvert à la profession pour les notaires n’y adhérant pas.
Notaires spécialistes et/ou spécialisés
Pour la majorité de notre panel, le notaire doit être avant tout généraliste, mais le fait que certains se spécialisent en fonction de leur clientèle, de leurs compétences, voire de leur environnement, est perçu comme une richesse pour la profession – 8 notaires sur 10 estiment d’ailleurs que le recours à des notaires spécialistes et/ou spécialisés est utile-. André Levêque (Sarthe) qui est membre du réseau Monassier, note enfin que l’étendue du droit nécessite une connaissance pointue du notaire face à une concurrence qui ne connaît pas les mêmes risques. Le plan d’adaptation structurelle, écrit-il, peut être un outil formidable si chaque notaire considère que le notariat est un réseau…
Le bon usage des notaires spécialistes et/ou spécialisés est-il ?
OUI NON Bien assuré 10 % 90 % Connu 10 % 90 % Utile 80 % 20 %