L’histoire contemporaine nous a montré que le printemps était une période propice aux changements, parfois même aux révolutions. L’entrée prochaine en période d’assemblées générales de Compagnies s’accompagnera-t-elle de changements ou de mini-révolutions notariales ?
Et voilà le joli mois de mai, la période des AG… et des élections ! Je ne sais pas pourquoi… mais j’ai comme l’impression que le moment le plus propice aux changements va, une fois de plus, voir se propager une douce léthargie.
Pourtant, ne serait-ce pas le moment, pour un ou plusieurs candidats qu’on n’attendait pas, de créer la surprise en se présentant à l’élection du futur président de Chambre et de sortir du traditionnel « tour de l’âne » ?
Quel meilleur moment qu’une assemblée générale, en présence de toutes les sommités locales et régionales, parfois nationales, pour poser les questions auxquelles nous n’avons encore jamais obtenu réponse ? Les questions qui dérangent, ou faire les observations qui sortent du politiquement correct ?
Il n’est pas à souhaiter que ces assemblées tournent au pugilat, ni soient le théâtre de critiques destructrices et gratuites.
Mais, bon nombre d’entre nous ne devraient-ils pas en profiter pour se faire entendre ? On aurait presque l’impression que tout le monde est anesthésié…
Quelqu’un osera-t-il se lever ?
L’un d’entre nous posera-t-il les questions « qui dérangent » ?
Qui osera s’indigner ?
Et si c’était le rôle des présidents de Chambre de susciter ces élans, ces questions, de faire partager leur propre indignation ?